Politique de qualité
Le Conseil canadien des professionnels en sécurité agréés (CCPSA) s’engage à respecter les critères de performance les plus élevés tout en protégeant et en faisant la promotion de la santé, de la sécurité du travail et de la sécurité des personnes grâce à sa certification de professionnels qualifiés qui s’engagent à respecter un Code de déontologie et de conduite professionnelle.
Le contrôle de la qualité est assuré par l’amélioration continue de nos procédures, produits, services et systèmes qui sont conçus pour répondre aux attentes des divers intervenants.
Les normes de qualité de nos programmes de certification comprennent un devoir d’équité à l’égard des candidats, des examens valables et fiables, des questions d’examen de bonne qualité, l’établissement d’une note de passage, la sécurité des documents d’examen, des pratiques financières et un mode de gouvernance transparents ainsi que des procédures de renouvellement de la certification.
Le conseil d’administration du CCPSA veille à ce que le soutien et les ressources nécessaires soient assurés pour satisfaire à la présente politique et aux exigences des normes ISO 17024 et ISO 9001 de même que pour améliorer continuellement l’efficacité de son système de gestion.
Mise en pratique:
Devoir d’équité à l’égard des candidats. Cela s’applique aux principes de non-discrimination pour les demandes d’admission et le processus d’examen. Cela signifie également que l’admissibilité est indépendante de toute autre adhésion à d’autres organismes.
Référence: Déclaration de non-discrimination, BCRSP 0105, Processus de règlement des plaintes, des différends et des appels
Examen valable et fiable. Un examen valable doit comprendre des procédures acceptables visant à déterminer les sujets à couvrir dans l’examen. L’examen de certification ne doit comprendre que les sujets qui sont pertinents, importants et indispensables à l’exercice de la profession pour laquelle la certification est délivrée. Les procédures acceptables doivent comprendre des analyses de tâches et des sondages de validation afin d’élaborer le Plan directeur de l’examen.
Référence: Déclaration de non-discrimination, BCRSP 0105, Processus de règlement des plaintes, des différends et des appel
Questions d’examen de bonne qualité. La rédaction de questions pour un examen de certification constitue un processus complexe. En général, une source importante de questions préliminaires provient du milieu de la pratique. Ensuite, les questions sont soumises à différentes étapes de révision. Dans le cadre des questions à choix multiples, tous les choix doivent être valides et la question doit contenir une référence reconnue relativement à la bonne réponse. Chaque question doit contribuer à l’objectif de l’examen qui consiste à établir si le candidat détient les connaissances et les compétences minimales qui sont applicables à la pratique visée par la certification.
Référence: Sondage sur les compétences, Plan directeur de l’examen, rapports technique
Note de passage. La note de passage des examens de certification doit être équitable pour tous les candidats. La note est fondée sur les critères de réussite et d’échec. Le but visé est de déterminer si un candidat possède le niveau de compétence minimal selon la note de passage établie. Les méthodes de notation arbitraire (style universitaire) ou de notation normative (axée sur le rendement) ne peuvent pas être utilisées, car elles ne permettent pas à tous les candidats d’avoir des chances égales de réussir. La procédure courante utilisée pour établir la note de passage est la méthode d’Angoff.
Les juges du groupe d’experts évaluent chaque question d’examen en se basant sur le concept du candidat minimalement compétent (c.-à-d. « quel pourcentage de candidats minimalement compétents pourrait donner la bonne réponse à cette question?). Cette pondération évalue les éléments tels que la difficulté et l’application universelle dans divers milieux de travail. Les juges experts s’attendent à ce qu’il y ait moins de candidats qui auront la bonne réponse aux questions difficiles et plus de candidats qui auront la bonne réponse aux questions faciles. La moyenne de toutes les questions évaluées par tous les juges détermine la note de passage.
Référence: Manuel du candidat, rapports techniques
Sécurité des documents d’examen. Les mesures de sécurité adéquates pour protéger les documents d’examen (questions préliminaires, questions sur papier ou sous forme électronique) sont essentielles à la crédibilité du processus de certification. Tout geste pouvant compromettre la sécurité de l’examen peut détruire la valeur de la certification.
Référence: Ententes concernant la sécurité, Accord du candidat
Pratiques financières et mode de gouvernance transparents. Un mode de gouvernance transparent garantit que les personnes responsables de l’établissement des compétences, de la rédaction des examens et de l’évaluation des candidats représentent les personnes qui exercent la profession. Cet aspect nécessite une représentation du public et comprend l’incidence de la pratique auprès du grand public.
Les pratiques financières transparentes garantissent des règles comptables claires en ce qui a trait aux frais, revenus et dépenses afin que les personnes qui s’occupent du processus de certification ne puissent pas recevoir personnellement ces sommes et que le programme de certification comprenne suffisamment de ressources pour exister. Des fonds de réserve sont nécessaires pour assumer les coûts des études de validation périodiques et pour tenir compte des changements technologiques et investir dans des outils nécessaires à l’administration.
Référence: Manuel du système de gestion, politiques et procédures, rapport annuel, participation du représentant du public, règlements administratifs du CCPSA
Maintien de la certification. Ce programme vise à s’assurer que les détenteurs de la certification se tiennent au fait des changements ou nouveautés dans le domaine en prenant part à des activités de formation continue. Accreditation standards typically require certificate holders to recertify at least every five years.
Référence: Règlements administratifs du CCPSA, Programme de perfectionnement professionnel continu